Sur le bord du lit, des coussins empilés doivent être en nombre suffisant. Pour vérifier je m’assois dessus, tant que mes pieds touchent le tapis au sol cela n’ira pas. Encore trois autres que je récupère discrètement dans la deuxième chambre. Lény qui prépare un repas rapide ne doit pas savoir, enfin pas avant le dernier moment. Ce soir nous allons nous divertir, une partie de sexe version sport et exaltation. Et c’est moi qui ai gagné la main, le rôle de meneuse. Je dissimule les coussins dans le placard, laissant les deux seuls habituels du lit, et descends dans la cuisine.

Face à mon compagnon je ne cache pas mon plaisir d’avoir prévu une nouveauté, il a forcément observé un sourire en coin allumant mon visage. Je m’installe à la table où le couvert est déjà prêt, Lény finit de cuisiner. Même si le leader du jour ne régit pas de tout durant nos abats, il propose les lignes principales, les jeux, quand cela débute et se termine. Il doit s’assurer de satisfaire les désirs des deux, anticiper les petites choses insoupçonnées. À ce titre c’est la personne de notre couple qui, avant que le sexe ne commence, bénéficie des attentions de l’autre personne afin que dans un esprit de détente songe aux plaisirs mutuelles.

Lény fait le service et me rejoint. Des paupiettes avec du riz au romarin, une compotée de châtaigne accompagnée de biscuit à la cannelle.

• «Tu manges de bon appétit Coline.»
• «C’est tes couilles sur ma langue que je veux surtout goûter.» répondis-je en examinant la rondeur des morceaux de viande. Évidemment il s’agit de l’exciter. Également de signifier que la séquence d’amour torride va bientôt débuter. Le dessert à moitié avalé je pars prendre une douche pendant qu’il débarrasse. Séchée j’enfile une culotte et un soutien-gorge élégants et m’allonge sur le lit. En voyant passer Lény dans le couloir je lui adresse d’une voix claire «String». Cela veut dire qu’il devra se présenter à moi uniquement habillé de cette lingerie.

Ce genre d’injonction, attentionnée, fait déjà partie de notre sexualité. Nous incluons nombre de choses, des positions variées, des sex-toys ou des postures et regard de défis... Même jusqu’à lui demander de se retenir le plus longtemps possible avant de jouir. Cependant c’est du registre des aimables et avouables plaisirs. Dans une heure ou deux question pratique cela va monter d’un cran. Lény entre dans la chambre couvert de son string orange.

• «Un peu criard» lui dis-je en le regardant dans le yeux. Sans protester de ma remarque un peu vexante, il m’aborde à genoux sur le lit, caresse ma cuisse, mon ventre pour le sein gauche, enfin m’embrasse.

Je lui tiens la nuque pour prolonger le baiser, c’est en fait moi qui le roule une pelle langoureuse. Je libère l’étreinte et lève mes pattes jointes au delà de la verticale. Je le laisse quelques secondes câliner les jambes abandonnées à sa guise, puis prononce «Derrière», un index indiquant mon entre-cuisse ; il comprend immédiatement que je veux un anulingus. Afin de la récompenser je frôle sa bite en début d’érection encore encapuchonné dans le string orange, à peine un petit câlin . Puis je pose ma main sur une fesse, donne un petite tape. Même chose pour l’autre fesse. A mesure qu’il plonge sa langue entre mes fesses, jusqu’à venir masser l’anus, je claque chacune des siennes de plus en plus vite, mais toujours aussi doucement. Cela me procure une sensation d’être à mon avantage comme si une gratification m’était attribuée de part nos positions respectives.

La fessée érotique terminée, je rabaisse mes jambes retire ma culotte et m’agenouille face à lui, tout proche . Je descends son string, Lény m’enlève le soutien-gorge.je pose ma joue sur son épaule.

• «Coline, te voilà furieusement incitatrice ce coup là !» dit-il.

Son sexe est juste appliqué sur mon ventre, j’en ressens la dureté de son érection. Il entreprend alors la position qui lui convient. Installée sur ses cuisses je conduis son sexe vers le mien, il entre doucement, aussitôt entame de petits mouvements de piston qui exauce mes désirs de ressentir au plus profond son sexe. Les yeux fermés, son visage à la recherche de mes seins il trésaille déjà, il est vrai que je l’ai fait un jour attendre avant baiser.

Je lui propose une autre position plus athlétique, en forme ce soir il s’y essaye. Mais non cela ne tient pas, sa bite bande moins fort. Alors l’on se rabat sur la cuiller, une valeur sure. Ma chatte distille le liquide du plaisir, il me pénètre puissamment et me prend en de long va et vient. Je grogne et après qu’il ait attrapé mes seins, puis pincé mes tétons, je mes jambes se tendent, ma main gauche saisi sa nuque je jouis, lui quelques secondes après.

Il s’étend sur le lit, je me dresse et pars prendre un douche express. De retour dans la chambre je dis à Lény avec un voix presque directive :

• «Allez à ton tour, et ne nettoies que ton sexe, je te veux avec moi vite-fait»

Lui sorti, je fais entrer en scène les multiples coussins ; je suis curieuse de voir sa tête. En effet il est désorienté et m’interroge du regard. Forcément 5 coussins mis en tas au milieu du lit et 2 autres posés sur la commode, et moi tout sourire les jambes croisées, il y a de la nouveauté qui l’attend.

• «Lény, nous allons innover. Retires le ton T-shirt, donnes le moi il faut que tu sois nu. Et vas t’allonger sur le ventre, le bassin au niveau des coussins.»

J’enfile son T-Shirt et jauge sa posture. Pas assez haut. Je le fais lever et ajouter le 2 derniers coussins. Pendant que Lény se ré-installe je vérifie la distance : tout va bien, accoler au lit mes mains atteignent son corps sans efforts.

• «Coline pour un massage il vaut mieux ménager le matelas avec une serv...» Je l’interromps.
• «Ah parmi les nouveautés, tu ne dis plus rien jusqu’à la fin. Compris mon chéri ?» Il opine de la tête. C’est en place, je vais pouvoir entamer quelque chose d’inédit pour nous. Je vais fesser mon mari. Il ignore tout et je ne vais pas le prévenir, simplement parce que j’en ai follement envie. Si cela ne passe pas pour lui, je stopperais aussitôt. Ça devrait aller je pense alors je fesserais Lény, longtemps. Je ne l’ai jamais fais, je souhaite que cela dure, que son derrière ait les marques de mes mains. Je suis excité, mon sexe mouille.

Je m’approche, mon homme est serein et semble être en pleine confiance en moi.

• «Lény, tu vas tourner la tête de l’autre coté et tu resteras ainsi jusqu’à ce que j’indique que c’est terminé».

Ma main droite est placée sur sa fesse gauche, elle tremble un peu. J’ai mon liquide intime descendu jusqu’à la vulve, mon cerveau enflammé. Les yeux fermés je tape la fesses gauche, 5, 6, 7 fois. Mes paupières se lèvent automatiquement, il n’a pas bougé, j’en reviens à peine. Alors je refais l’exercice sur l’autre fesse. Il reste disponible, accepte volontiers la «sentence». Je voulais utiliser un prétexte pour lui imposer cette fessée, par exemple la position qu’il n’a pas tenue durant notre partie de sexe. Ce n’est même pas nécessaire, tout semble bien se dérouler.

Je continue à claquer, en augmentant la force petit à petit. Puis cesse une dizaine de secondes. Je recommence sans ménagement. On entend le son des claques qui envahit la chambre, je regarde ma main s’appliquer, s’enfoncer dans son derrière. Lény et là à recevoir une véritable fessée de son épouse, sans que rien n’ait laissé le deviner. C’est désormais le main gauche qui entre en jeu. Ne voulant pas baisser le rythme, je vais avec la même intensité. Et puisqu’il «encaisse» cela ne s’arrêtera que lorsque je le voudrais. Oh ! comme j’ai eu une merveilleuse idée de tenter ce jeu, instinctivement je croyais en la réussite de l’entreprise. Ma main gauche étant moins habile, les claques sont encore plus fortes. Cela le fait légèrement sursauter à chaque coup, je me surprends à prendre un énorme de plaisir à çà.

En gardant l’intensité j’augmente la cadence. Çà tombe réellement sur ses fesses, cela m’excite plus encore. De sa bouche sortent de petites plaintes et il cherche à esquiver les claques. Mon mari nu et passif est à moi, il subit une fessée complète, c’est comme si je lui donnais une correction. Je me sens puissante, irrésistible et impérieuse. Ce n’est plus de l’ordre du jeu sexuel, il me semble pourtant que je viens d’avoir un orgasme. J’arrête, la fessée est finie. En voyant les belles rougeurs des ses fesses, je constate que je ne suis pas allée de mains mortes pour cette première.

En respectant mes consignes il se retourne vers moi, son visage, plus qu’étonné, montre qu’il est impressionné par sa compagne. Je me sens envahie de plaisirs, un vrai petit bonheur. Je me débarrasse de son T-shirt et le rejoins, en prenant soin de garder ma tête au dessus de la sienne.

• «Alors Lény, te voilà une nouvel homme. Et moi une nouvelle Femme»

Il sourit. C’est ce que j’espérais sans vouloir trop y croire, je vais pouvoir dévoiler l'objet dissimulé dans la commode : un court martinet en cuir rouge.